Technopol Mix 090 | Maelita

DJ et productrice, Maelita a pour volonté de mélanger les genres afin de déconstruire les idéaux. Elle fait ses armes à Grenoble, une ville qui l’inspire par ses multiples influences en lui offrant un terrain de jeu pour exprimer sa créativité. Connu pour ses dj sets énergiques et percussifs, on la découvre sous une autre facette lorsqu’on écoute ses émissions radio sur Egregore ou Noods qui vise à se faire rencontrer musique électronique et musique acoustique. Ses productions confirment son éclectisme, avec des sorties orienté bass music sur des labels comme Craquages Collective ou Attraction Corp et d’autres sorties slow trance et downtempo sur des labels comme Soft limits ou Everybody Trance.

 

Quelle est l’histoire derrière ton nom d’artiste ?

C’est un nom d’artiste très personnel. Un jour où j’étais en fin de collège j’ai décidé de créer mon premier SoundCloud dans un but d’écoute. J’ai essayé plusieurs pseudos qui étaient déjà pris jusqu’au moment où j’ai trouvé Maelita. Suite à ça tout mon entourage à commencé à m’appeler Maelita et j’ai trouvé ça logique d’utiliser mon surnom comme nom de scène. Maelita se découpe en deux parties : “Mael” qui vient de mon prénom Maëlle et “ita” qui est un suffixe en espagnol pour désigner quelque chose de petit.

 

Quel est ton processus artistique lorsque tu produis de la musique ?

J’ai toujours une idée avant de commencer ma production, du mood dans lequel j’ai envie d’être et l’émotion que j’ai envie de dégager. Ensuite il n’y a pas vraiment de règle, je me laisse porter. Je cherche pendant un certain temps une sonorité particulière ou une drum qui m’inspire et une fois que j’ai trouvé ce premier élément tout s’enchaîne.

 

Tu as récemment sorti un titre sur le label Criminal Justice Act. Comment cette track a-t-elle vu le jour et que signifie-t-elle pour toi ?

J’ai sorti “Children On the Balcony” sur Criminal Justice Act qui est le label de mon ami Dj Chuimix. Il m’a envoyé la compilation qui était déjà avancée et m’a proposé d’être dessus. J’ai rarement sorti des tracks vraiment dancefloor et me prêter à cet exercice m’a fait beaucoup de bien. J’ai du mal à produire des tracks qui ressemblent à ce que je joue en tant que dj, je pense que c’est deux métiers assez distinct au final, donc essayer de m’y approcher était un super exercice. J’ai produit cette track lors de mon voyage à Bristol cet été ou je suis restée un mois. J’étais dans un restaurant avec un étage et un balcon où il y avait placardé sur les murs “ No children on the balcony” et j’ai tout de suite su que ça allait être le titre du morceau.

 

Outre la musique, as-tu d’autres intérêts et passions ? Comment te trouves-tu et te déconnectes-tu ?

Ma deuxième passion, comme beaucoup d’artistes que je connais finalement, c’est la cuisine. Il y a énormément de corrélation entre la musique et la cuisine. La volonté de partager, le champ lexical commun, la réunion, l’assemblage d’éléments etc…

J’utilise la musique plus comme un défouloir, un moyen d’extérioriser mes émotions et de me faire une auto thérapie, lorsque la cuisine a un aspect beaucoup plus méditatif qui me permet de complètement déconnecter et de ne penser à rien.

 

Si tu devais donner un mot sur ton podcast ?

FÊTE

 

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