Technopol Mix 083 | Neida

Nouvelle étoile d’une techno breaky, Neida est aussi à l’aise sous la casquette de producteur que celle de DJ. Auteur de l’incontournable “False Nostalgia”, le bordelais distille son univers aux influences plurielles avec ses productions sur Nehza Records, Maloca Records ou Bad Tips. Résident à l’IBOAT et chez Egregore, co-fondateur de SUPER Daronne, à la tête de son propre label depuis cet été… Technopol vous conseille de garder un œil sur cet artiste qui agite déjà la scène électronique.

 

Peux-tu nous parler de tes premières rencontres avec la musique, et de la façon dont la musique électronique s’y est immiscée ?

J’ai grandi dans une famille où la musique avait une part très importante. Mes parents m’ont emmené assez tôt voir des concerts, dans des événements culturels divers, donc j’ai été confronté très jeune à différents milieux artistiques. J’ai commencé à pratiquer la musique en prenant des cours de batterie à l’âge de 7 ans et cela m’a suivi jusqu’à aujourd’hui. La musique électronique est arrivée plus tard, vers la fin du lycée, quand je commençais à sortir en club. J’avais mis la main sur un crack de FL Studio et je reproduisais ce que j’entendais en club à cette période. C’est comme ça que j’ai commencé à composer de la musique dans ma chambre.

 

Es-tu familier avec d’autres genres de musiques ?

J’écoute beaucoup de reggae, du roots principalement, ça me permet de respirer un peu et de me détendre aussi. Depuis peu je me remets au metal, chose que j’écoutais beaucoup étant plus jeune. Ça va de Slipknot à Lamb of God, et des groupes un peu plus techniques comme Animals As Leaders, Tool ou Meshuggah.

 

 

Y a-t-il un titre qui t’as marqué dans ce mix et que tu aimerais partager avec nos lecteur·rices ?

Je dirais The Bills de Skee Mask. C’est vraiment le genre de techno que je cherche en ce moment, assez répétitif, groovy et en même temps bien puissant.

 

Quels sont tes projets à venir ?

En novembre je vais faire mon premier live, pour le festival Isulia qui se déroule à Bordeaux. C’est quelque chose que je prépare depuis un petit moment maintenant et qui s’inscrit logiquement dans mon projet Neida. Et aussi développer mon label NDA Records, avec de nouvelles sorties qui sont prévues pour la rentrée.

 

Trouves-tu que la scène des musiques électroniques est suffisamment inclusive ?

Je trouve que l’on est en bonne voie et que les mentalités sont en train d’évoluer, tant au niveau du public qu’au niveau des programmations des clubs et festivals. Mais de mon point de vue ce n’est pas encore suffisant malheureusement.

 

À quoi ressemble ton studio et comment utilises-tu ce que tu as pour construire des morceaux ?

Mon studio est assez simple, j’ai quelques machines comme le Novation Peak (qui est assez complet pour le coup) ou le Behringer K2. Mais de manière générale je travaille beaucoup avec des samples, et sur Ableton “in-the-box”. J’aime enregistrer moi-même des choses que j’entends et que je trouve intéressantes, que ce soit des objets chez moi ou des éléments pas forcément musicaux lorsque je suis en déplacement. Ableton permet de faire tellement de choses et surtout rendre musicales des choses qui ne le sont a priori pas. Les morceaux dont je suis le plus content en général sont ceux que j’ai composé seulement avec mon ordi et un clavier midi.

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