Technopol Mix 077 | Eklose

Baignée dans la musique depuis toujours, c’est en 2017 qu’Eklose s’est aventurée dans le mix après l’expérience de ses premières soirées techno. Ces sept années de pratique lui ont permis de se façonner un univers empreint d’Hard Dance, Rave et Trance, puis de se lancer dans la production à partir du confinement. Originaire de Brest, la jeune artiste a naturellement été bercée par le festival Astropolis, pour lequel elle a déjà eu l’occasion de jouer à deux reprises (2019 et 2022). Désormais rennaise, Eklose enchaîne les gigs dans la région, et s’investit dans le projet Elemento Records. Ce collectif et label, dont elle est co-fondatrice, milite pour l’inclusion des artistes féminines, non binaires et trans dans la culture électronique.

 

Quelle est l’histoire derrière ton nom d’artiste ?

Je voulais un nom qui n’existe pas dans le dictionnaire. J’ai repris l’idée de l’éclosion d’une fleur et je l’ai transformé à ma sauce, ça a donné Eklose. L’éclosion ça me parle car c’est l’idée que je me fais de la musique en général, ou de la construction d’un set, il y a toujours une évolution. J’aime bien l’idée de la naissance du vivant et de la beauté des fleurs. C’est poétique et ça fait écho à la rave colorée.

 

Un endroit où tu rêverais de jouer ? Un label où tu rêverais de release une track ? Un collectif avec qui tu rêverais de collaborer ?

J’ai très envie de jouer aux Trans Musicales de Rennes. Mais aussi un peu sortir de la Bretagne voir de la France, c’est pour le moment un peu timide de ce côté là. J’ai presque fait aucun club de Paris par exemple, j’aimerais bien découvrir ! Niveau release, j’adorerais sortir sur le label de Rebekah Warrior. Et en collectif, ça serait Soeurs Malsaines !

 

Pourrais-tu nous parler un peu du contexte dans lequel tu as créé ce podcast ? Y avait-il des émotions spécifiques que tu voulais transmettre ?

J’ai énormément réfléchi pour construire ce set car j’en avais marre de la tournure que prenaient mes gigs dernièrement. J’ai donc pris le temps de revoir ce que j’avais envie de faire et je suis un peu retournée en arrière, à écouter les artistes que je jouais avant. J’ai été impressionnée par l’évolution de certain·es. J’ai voulu ralentir les BPM, être plus smooth dans mes transitions, garder le côté rave mais sans le côté hard techno du moment, qui me lasse beaucoup. Pour être honnête, c’est le set de KI/KI que j’ai vu au Made Festival à Rennes, qui m’a inspirée.

Au niveau des émotions, c’est plutôt la rêverie, avec des moments centrés sur le mental, des moments mélancoliques, ou au contraire, des moments plus lumineux et festifs.

 

 

Y a-t-il un titre qui t’as marqué dans ce mix et que tu aimerais partager avec nos lecteurs ?

Oui je suis complètement fan de Incident Prism – Time Synchro !

 

Qu’est ce qui te séduit dans l’approche de la performance et de la scène ?

J’adore l’énergie, l’euphorie que ça peut procurer. C’est un moment ou l’on donne beaucoup de soi et ou on te donne beaucoup en retour aussi. J’aime bien aussi le côté éphémère et unique, même si ça peut être frustrant.

 

Comment appréhendes-tu ta performance de demain ?

J’ai envie de me rapprocher de ce que j’ai proposé dans le podcast, de m’éloigner des choses trop banger et de toujours être dans des sets évolutifs qui racontent des histoires.

 

Photo © Laura Paradize

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