Technopol Mix 032 | Alys LF
Vos routes se sont sûrement croisées si vous êtes un·e fêtard·e aguerri·e. Résidente chez Newtrack et au Glazart pour les After O’Clock, signée dans l’agence Vénus Agency, Alys est aussi une productrice de talent. Elle a notamment sorti deux EP sur label français Skryptöm, un track sur le various du label After O’Clock, et plusieurs remix sortis sur Take Hit et Focus
Pour le 32ème podcast de notre série Technopol Mix, Alys balance un joli set hardgroove, techno et rave qu’on vous conseille d’écouter de toute urgence.
Quel était ton premier gig ? Comment l’as tu vécu ?
Mon premier GIG était au Point Ephémère avec Newtrack pour leur résidence Apéro BPM. Je jouais avant Casual Gabberz, j’ai du coup fait ma première date en jouant hard techno / acidcore / hardcore.
J’étais très stressée, mais je me suis pas mal débrouillée. J’étais en famille alors c’était tout de suite beaucoup plus facile à gérer.J’ai encore l’enregistrement de ce set, j’en suis pas mal contente pour une première.
Quel·le·s artistes t’ont inspiré au cours de ton parcours ?
J’essaye de prendre l’inspiration partout où je peux. Mais je pense que ce qui m’inspire le plus sont les artistes des années 90/2000, qui arrivaient à assembler tous les éléments que j’aime pour faire une composition. Je pense notamment à Glenn Wilson, Patrick DSP, Voodooamt, Dave Clarke. Aussi des artistes plus actuel·le·s et de plein d’horizons différents comme SHWD & Obscure Shape, Somniac One, Scalameriya, Tymon, Aes Dana, pour ne citer qu’elles·eux.
Qu’as tu préparé pour ce podcast ? Peux tu nous parler un peu de ta sélection ?
C’est pas toujours facile de trouver des bon sons. Lors d’une session de dig en particulier, j’ai trouvé des grosses bombes. Un mix entre le hardgroove moderne, la techno bien énergique et la rave, tous chinés dans des labels actuels (J’ai un peu trop tendance à aller chercher dans les vieux disques).
De mon point de vue c’est l’équilibre parfait : ça groove, ça tape et c’est rave.
Un·e artiste sous estimé·e pour toi ?
Sans aucune hésitation : Scalameriya.
C’est pour moi un des meilleurs producteur·rice·s de ce milieu. Mais c’est très pointu et donc malheureusement pas accessible à toutes les oreilles. Il n’a pas le succès qu’il mérite.
Plutôt peak-time ou closing ?
Compliqué. J’aime tout particulièrement les closings. celles et ceux qui restent sont toujours les plus déterminé·e·s et les plus chaud·e·s.
Mais le peak-time c’est aussi très très cool !
Quels sont tes projet à venir ?
Me perfectionner dans la production. J’ai encore pas mal à apprendre et j’aimerais étendre mes compositions à d’autres styles musicaux.
J’ai deux belles sorties qui arrivent dans très peu de temps, il va falloir continuer sur cette lancée.
Photo ©Emil Hadji