Le festival LES DENTELLES ELECTRONIQUES porte plainte au titre de propos injurieux et diffamatoires tenus à leur encontre
C’est à deux reprises cette semaine que le festival LES DENTELLES ÉLECTRONIQUES a fait l’objet de propos tenus publiquement sur Twitter et sur Facebook visant à décrédibiliser aussi bien les organisateur·rice·s que le public de cet événement.
En effet, dans sa publication Twitter découverte le 17 juillet 2021, Monsieur Corentin TRIPLET, conseiller municipal de Brebières et responsable RN du canton de Brebières, se dit « surpris » de voir la ville « associée (sur l’affiche) à un événement regroupant des punk à chiens », faisant référence à l’édition 2021 du festival LES DENTELLES ÉLECTRONIQUES prévu le 7 août prochain et qui doit accueillir 1500 personnes.
Par ce tweet, Monsieur TRIPLET méprise nettement les organisateurs des DENTELLES ÉLECTRONIQUES ainsi que ses festivalier·ere·s et l’ensemble des acteurs et actrices de l’écosystème des musiques électroniques, en les associant à des « punks à chiens ». Pourtant, le festival est très loin de l’image à laquelle Monsieur TRIPLET souhaite renvoyer. En effet, l’ensemble des acteur·rice·s de cet événement entretiennent de très bonnes relations avec les forces de l’ordre, la police municipale ainsi qu’un tissu associatif représentant différents corps d’armée et de sécurité afin de garantir les meilleures conditions possibles à son fonctionnement.
Ce mépris est d’autant plus incompréhensible en 2021, à l’heure où les musiques électroniques représentent 40% de la musique française exportée dans le monde et sont écoutées par plus de 30% des jeunes entre 18 et 25 ans. Ces allégations démontrent également une profonde méconnaissance de la culture et du patrimoine culturel français de la part de représentants d’un parti politique qui n’a de cesse d’attaquer les musiques électroniques depuis plus de 25 ans.
Il semble également important de rappeler que les festivals de musiques électroniques contribuent fortement au rayonnement et à l’attractivité touristique des territoires ainsi qu’à l’activité économique des acteur·rice·s locaux (hôtels et restaurants, prestataires techniques & sécurité, etc).
Ce tweet n’étant aujourd’hui plus accessible, il est légitime de se questionner sur l’origine de cette suppression (volontaire ou imposée par le réseau social).
Par ailleurs, Monsieur TRIPLET en sa qualité de conseiller municipal de Brebières délégué à la communication et au numérique, n’est pas sans savoir que la liberté d’expression n’est pas absolue sur les réseaux sociaux et ses abus devraient être réprimés.
À ce titre, il est important de rappeler que l’injure publique est punie d’une amende de 12 000€ selon l’article 33 de la loi du 29 juillet 1881.
En outre, Madame Jocelyne CIESLAK, conseiller communautaire Osartis-Marquion et conseil Municipal de Brebières, a publié le 21 juillet 2021 sur son compte Facebook un message encore accessible au public au jour du communiqué.
Madame CIESLAK s’interroge notamment à propos du « concert de musique électronique du 7 août 2021 » en ces termes : « Dans la presse, il est indiqué qu’une partie des bénéfices financerait le tournage d’un documentaire sur la maladie de Charcot ! Où est le but caritatif annoncé en conseil communautaire ? » – semblant ainsi remettre en question le caractère caritatif de ce festival.
En tout état de cause, de tels propos correspondraient à une allégation portant atteinte à l’honneur et à la considération de l’association organisatrice des DENTELLES ÉLECTRONIQUES (organisateurs explicitement visés dans sa publication).
À ce titre, la diffamation publique est également punie d’une amende de 12 000€ selon l’article 32 de la loi du 29 juillet 1881.
Qui plus est, ces propos sont non seulement illicites mais également erronés et trompeurs. L’association organisatrice CH’TI GDECOUVERTE PASSION ET CULTURELLE (CGDPC) est une association reconnue d’utilité publique dont le but est d’aider des enfants en situation de maladie ou handicap et de leur reverser un pourcentage sur les entrées du festival.
Le caractère caritatif du festival n’est plus à démontrer aujourd’hui au regard de ses nombreuses structures partenaires (Les Restaurants du Cœur, La Ligue Contre le Cancer, le Secours Populaire Français, l’Association Française des Sclérosés en Plaques, Rêves, …). Ces entités sont assurément investies dans ce but caritatif aux côtés des organisateurs.
Les organisateur·rice·s du festival trouvent malheureux de vouloir nuire à un tel événement dans le contexte sanitaire actuel et les difficultés qui en découlent.
A l’aune de ce qui précède, les organisateur·rice·s du festival ont décidé de porter plainte jeudi 22 juillet 2021 contre les deux auteurs de ces publications d’une part pour injure en application de l’article 29 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881 et d’autre part pour diffamation en application de l’article 29 alinéa 1er de la même loi.
Par ailleurs, TECHNOPOL soutient les DENTELLES ÉLECTRONIQUES dans sa démarche, défend les organisateur·rice·s et les festivalier·ere·s mis en cause par ces propos illicites et les assure de son entière confiance.