Dehors Brut teste, pour la première fois en France depuis 2005, une unité d’analyse de produits stupéfiants.
Depuis sa réouverture, Dehors Brut ne cesse de surprendre. Alors que le lieu éphémère recevait Anetha, Talismann et Claudio PRC, une petite nouveauté est apparue près du dancefloor : une unité d’analyse de produits stupéfiants.
C’est une première depuis 2005, une unité d’analyse de produits stupéfiants a fait son apparition dans un club de la capitale. Mise en place avec le CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) et l’Association Charonne, cette nouvelle est une énorme avancée pour la réduction des risques en milieu festif. Si cette association lutte depuis presque 50 ans pour la prévention, la réduction des risques, les soins et l’insertion, la politique en terme de réduction des risque est, elle, très nouvelle. Alors qu’ils expliquaient vouloir trouver de nouvelles voies à propos de la consommation de drogue en club dans le communiqué qui suivait leur fermeture administrative, les organisateurs font un pas en avant vers une politique moins répressive.
“Dimanche dernier, on a expérimenté l’intervention d’une unité mobile d’analyse de produit stupéfiants à Dehors Brut. Il s’agissait d’une première en France depuis 2005 : c’est une nouvelle avancée dans la réduction des risques dans les clubs.” annoncent les organisateurs dans un post Facebook. Cela fait suite à la discussion qu’ont pu avoir certains acteurs de la vie nocturne parisienne et la Préfecture de Paris, au sujet des fermetures de clubs en séries. La ville y a fait savoir sa volonté de trouver des alternatives et de développer les dispositifs de réduction des risques, c’est un début.
Ce n’est cependant pas la première fois que ce dispositif fait son apparition lors d’évènement festifs, car l’association Charonne était également présente lors de la Techno Parade, afin d’analyser les produits stupéfiants qu’on lui apportait. Le principe repose sur une transmission d’information, en toute sécurité, entre les membres de l’association et les consommateurs. Effectivement, connaître la composition des substances consommées, ainsi que leurs effets possibles est un premier pas vers la réduction de la consommation.
Plus d’information sur le site de l’association Charonne.