Climax : On était à la Darude et on vous raconte !
Moment de trans ultime, plus aucune notion du temps, le corps synchro sur le tempo, l’esprit en voyage dans une autre galaxie et les yeux rivés sur les strobo. Comment les artistes et les organisateur·rice·s nous font vivre ce climax digne d’un film ? Notre rédaction s’attèle pour vous à la tâche de retranscrire leurs meilleures soirées sans omettre aucun détail.
22 avril 2022, le collectif La Darude s’installe à la Machine du Moulin Rouge pour une soirée à l’esthétique Y2K aux sonorités trance, eurodance et (happy) hardcore. 6h de son, 2 scènes, 7 DJs : on y était pour l’occasion et on vous raconte.
Nostalgique des synthés de Sandstorm ? Romaric Gouali, Karl Dié et Alexia Petit ont décidé, il y a 4 ans, de remettre au goût du jour la trance et l’eurodance des années 90 et 2000 dans un univers d’extravagance, de couleurs mais surtout de bienveillance ! Louis, adepte des soirées du collectif depuis leurs débuts précise “qu’à l’époque il n’y avait pas tout cet engouement”, mais depuis, ce sont ces même soirées qui indiquent sold out en moins de 10 minutes !
00h30, nous arrivons à l’entrée de la Machine. Une queue au public éclectique a déjà pris ses marques : la plupart sont à la recherche de la moindre place. Nous rentrons peu à peu dans la boîte. Nous nous dirigeons au cœur de la soirée en traversant une allée sombre où l’on entend au loin les basses de Désenchantée. Pressé·e·s de s’échauffer les jambes, nous accourons au cœur de la soirée, pour plonger dans la nostalgie des années 2000 : les lights ardentes, les ballons étoiles et le DJ Etienne 4U électrisent la foule appelée, dans leur jargon, les lofteurs ! Certains arborent fièrement leurs lunettes de vitesse, d’autres sont torses nus… bienvenue dans l’expérience année 2000 !
©Oriane Robaldo
Vient ensuite le tour d’un des fondateurs de la Darude, Dj Kwamē. Fini l’échauffement, l’euphorie commence petit à petit à prendre le dessus sur la soirée. Dj Kwamē est particulièrement accueillant et chaleureux, cela se retranscrit dans la foule : les gens sourient, se complimentent, applaudissent, bref, sont heureux d’être là ! Noyés dans la foule, nous chantons le remix de Toxic à tue-tête, accompagnés d’autres lofteurs et, c’est à ce moment que nous ressentons une véritable safe place qui domine, avec l’impression de se sentir chez soi, entourés de toutes ces ondes positives. L’atmosphère est unique et cela faisait longtemps que nous n’avions pas apprécié une soirée aussi joyeuse et bon enfant !
©Oriane Robaldo
Bonus : des goodies sont distribués tout au long de la soirée pour s’immerger complètement dans l’expérience. Lunettes de vitesse pour fignoler son look, sucettes pour reprendre des forces, ou paillettes à disposition, le cocktail parfait pour pimper la soirée !
Le chanteur de Teleraptor et Pierre le Disque Jockey sont aussi présents pour faire monter l’adrénaline et rendre les lofteurs euphoriques.
©Gab en Ride
3h, après son acclamation, Dj Kwamē laisse les commandes à l’artiste canadienne TDJ. Les BPM s’intensifient, la chaleur et la puissance des basses suivent la cadence. Beaucoup se rapprochaient des bords de la scène pour danser et profiter au plus près du set de TDJ. Nous nous abandonnons au milieu de la foule, là où la liberté et le lâcher-prise priment.
DJ G2G vient perdurer et intensifier les ardeurs et l’enthousiasme de la foule : plus de limite de vitesse sur la piste de danse, nous assistons à un véritable lâcher-prise, perte des inhibitions et une bienveillance qui fait chaud au cœur. C’est, comme a dit Manu, un lofteur “un espace vraiment safe et accueillant”.
©Oriane Robaldo
Vers 4h, nous décidons enfin de découvrir la deuxième scène, et nous nous rendons au sous-sol de la boîte. Les lofteur·se·s sont tou·te·s réuni·e·s autour de l’artiste Cherry B Diamond créant une scène 360° à l’ambiance intimiste mais pour autant pas moins déchaînée. On y retrouve l’environnement chaleureux présent sur la scène centrale, les artistes y sont acclamés, encouragés. Bonus surprise de la fin avec Die Klar, un des fondateurs de la Darude qui nous offre un set à la hauteur des danses fougueuses du public !
Une bonne dose d’années 2000, de la bienveillance et du no limit ; participer aux soirées La Darude, c’est vivre des expériences uniques qui nous rappellent que la fête est une énergie vitale !
Ça t’a donné envie et tu ne peux pas attendre ? Viens célébrer la culture des années 2000 le 28 mai au Rex Club pour une édition Supersonic qui s’annonce très trancy !
Découvrez-en plus sur leur page Facebook et Instagram !
Article écrit par Lucie Savarin
Technopol à besoin de votre soutien !
Pour devenir adhérent·e·s à notre association et participer à nos actions de défense et de promotion des cultures électroniques 👉 Cliquez sur ce lien !