Technopol Mix 064 | GOTIS
La DJ et productrice GOTIS passe à la manoeuvre et livre le 64ème podcast de notre série Technopol Mix pour 1h de pur groove contagieux. Originaire de Montpellier, elle co-fonde Nuits Brune il y a un peu plus d’un an aux côtés d’@infininegatif, collectif qui oeuvre une fête libre et une meilleure inclusion et visibilité des personnes queers sur la scène des musiques électroniques.
Son premier EP sortira courant 2024 sur le label Monstart, une affaire à suivre de très près. Rencontre.
Nom d’artiste ?
GOTIS
Le collectif dont tu fais partie ?
J’ai co-fondé le collectif queer Montpelliérain « Nuit Brune » avec ma partenaire @Infininegatif
La ville d’où tu viens / où tu vis ?
Je suis née et j’ai grandi à Montpellier mais maintenant je suis à Paris depuis quelques mois.
Depuis combien de temps mixes-tu ?
Professionnellement depuis 2 ans mais ça fait un peu plus de 5 ans que je mixe chez moi et que je collectionne des vinyles.
Ton style / tes influences ?
Groovy & Trippy Techno. Je suis très influencée par des artistes comme Carista, Truncate, Haai, Koboyo…
Quel était ton premier gig ? Comment l’as-tu vécu ?
L’un des mes premiers gig c’était à Montpellier dans une des cabanes du festival I Love Techno. J’étais assez stressée, je me souviens avoir pris absolument de tout sur ma clef, ce qui m’a permis de jouer pas mal de styles. C’était un très bon entraînement pour le début car le public est vraiment là pour kiffer et ce n’est pas la même pression qu’une grande scène.
Quelle est l’histoire derrière ton nom d’artiste ?
Ce n’est pas une très grande histoire mais GOTIS est mon nom de famille. Je n’ai jamais trop aimé me donner de surnoms, et quoi de mieux que mon nom pour me représenter. Des fois ça fait bizarre mais on s’y habitue.
Si tu devais donner un mot sur ton podcast ?
Du Groove. C’est un mot assez tendance en ce moment mais c’est vraiment une dynamique qui me fait vibrer et qui m’apporte de la chaleur, que ce soit autant dans la House, la Techno, l’Electro ou le Break. J’essaye toujours de chercher ce Groove quand je fais mes selectas, c’est comme un fil conducteur.
Quels sont tes projets à venir ?
Je suis très impatiente car mon premier EP va sortir sur Monstart courant 2024. C’est un label montpelliérain que j’affectionne tout particulièrement et je suis très fière de pouvoir le sortir dans ma ville de naissance et de coeur. J’ai aussi beaucoup de chance de pouvoir travailler avec ma compagne, qui va me créer la pochette.
Pourquoi es-tu résidente dans Nuit Brune ? Quels sont les traits et les valeurs du collectif qui sont similaires aux tiennes ?
Nuit Brune est un projet que j’ai co-fondé avec @infininegatif à Montpellier il y’a plus d’un an. C’est un collectif qui est fait par et pour les Queers. On propose des formats clubs avec DJs et performances, des éditos sur la culture Queer, et là on vient de lancer notre tout nouveau format vidéo « Meet Queers » qui part à la rencontre d’artistes et collectifs Queers. Étant à la fois femme et lesbienne, il était très important pour moi d’offrir un espace de fête aux minorités. Un espace dans lequel je pouvais me sentir en sécurité, m’habiller et danser librement.
À quoi ressemble ton studio et comment utilises-tu ce que tu as pour construire des morceaux ?
Mon studio est analogique et numérique. J’ai mon Korg Minilogue qui me permet de créer mes premières idées sur la mélodie et la rythmique, de la même marque j’ai la boîte à rythmes Volca Drum qui peut faire des sons assez trippy que je rajoute souvent pour donner du corps à mes morceaux. Ensuite j’ai une guitare et une basse électrique et le classique impulse 49 touches de chez Novation qui peut s’avérer très pratique pour la composition.