Technopol Mix 016 | ESKHA
DJ et producteur parisien, Eskha a su s’imposer ces cinq dernières années auprès de nombreux labels sur la scène techno internationale. Aujourd’hui, il fait parti du collectif ItinéraireBis et de l’agence New Rave. Il a eu aussi la change de signer sur des labels tels que Ismus Berlin, KTK, Coup ou encore Jahanam. Ces sets et productions sont incisifs mais toujours très colorés mêlant hard acid & rave techno.
Comment as tu découvert la techno ?
J’ai réellement découvert la techno il y a 11 ans au festival de Dour. J’y étais allé principalement pour pour la bass music, qui à l’époque en termes de Dubstep et Drum and bass avait un panel d’artistes incroyables. J’étais tombé en fin d’après midi sur Len Faki et là, ce fut la grosse claque ! Quand je suis rentré du festival je me suis empressé d’écouter et de télécharger pleins de mix et sons.
Quels artistes ton inspiré au fil de ton parcours ?
Il y a eu pas mal d’artistes qui m’ont inspiré, notamment avec toute la team EdBanger, Gesaffelstein, Laurent Garnier encore Boris Brejcha au tout début. Mais ceux qui m’ont vraiment donné l’envie de me mettre dans le mix a été le duo 2ManyDjs… Les mecs te mixaient de la grosse électro avec des sons du Beyonce ou encore du Gorillaz, du New Order. Ce sont réelement les rois du Bootleg. Dès qu’ils se produisaient sur Paris, j’étais obligé de prendre ma place pour aller les voir !
Quelle serait ta collab/club/artistes de tes rêves ?
J’adore jouer dans des endroits où je n’ai jamais mis les pieds, cela fait toujours quelque chose en plus de jouer dans des endroits que tu découvres par rapport à des lieux où tu as déjà eu une expérience auparavant. Je dirais donc le Printworks à Londres qui a l’air absolument démentiel. Et pour la partie line up, je vais être très classique mais, je mettrai que des pionniers comme Laurent Garnier, Richie Hawtin, Carl Cox, Jeff Mills, 2manydjs pour rester derrière eux les yeux et les oreilles grands ouverts sur le travail de leur mix.
Tu es plus opening ou closing ?
Je suis totalement closing ! D’ailleurs avec mon collectif ItinéraireBis, je suis un peu l’homme des closing. C’est un moment qui me permet de vraiment envoyer la purée et de lâcher mes tracks les plus dingues. Et puis, il y a toute l’énergie du public qui est déjà présente. La plupart savent que c’est le dernier moment avant de rentrer chez soi (ou pas). Tu te dois de marquer cette fin de soirée, et c’est le pied !
Quels sont tes projets à venir ?
Pour le futur j’ai plusieurs collaborations qui se préparent. Une sortie sur le label turque Jahanam ainsi qu’un EP de 2 tracks en sortie vinyles avec la best Jean Terechkova sur un nouveau label ParisienToo Tired To Sleep. J’ai décidé aussi de me poser jusqu’à début 2023 pour retravailler mes techniques de production, de sonorité et de mixage afin de revenir avec une vraie pâte artistique musicale et de sortir des productions plus qualitatives.