Technopol Mix 014 | Benjacid
Membre du collectif Mirage Nocturne, Benjacid est un DJ et producteur lillois d’une petite vingtaine d’année. Son style oscille entre techno et hardcore, avec une grosse influence rave 90’s. « Jump to Tekno to Acid », il aime tout particulièrement mélanger les styles dans ses mixs. Côté production musicale, on peut dire que ce jeune prodige ne chôme pas : après avoir sorti sa première track « ATTAC » il y a 3 ans, s’est ensuivi plus d’une cinquantaine de tracks, d’EP, de participation sur plusieurs Various Artists… ce qui lui a permis de créer un univers musical propre à lui.
Comment as-tu découvert la techno? Quelle a été ta première réaction face à ce genre musical ?
Avant de faire ma première grosse soirée techno, j’en avais déjà écouté un peu, mais ce n’était pas mon plus gros kif…
Jusqu’au jour où un pote m’a emmené dans une petite salle à Lille. C’est là que je me suis pris une claque ! Cette soirée a vraiment marqué un tournant pour moi.
As-tu déjà connu une grosse galère en soirée pour mixer ?
La clé qui saute en plein set… Le pire stress pour un DJ. Ça m’est arrivé à Inception devant 5000 personnes. Étant quelqu’un de stressé de base, je vous laisse imaginer mon état lorsque c’est arrivé.
Une autre fois quand je mixais sur Paris, mes sons se sont mal exportés sur ma clé… J’avais pas mon ordinateur mais heureusement j’avais pris en photo ma tracklist. J’ai embarqué le PC de l’organisateur et j’ai tout re-télechargé à 1h de l’event…
Que fais-tu en dehors de ton activité de producteur ?
Je fais quelques extra en restauration et je suis en première année de bachelor en production audio.
Comment s’articule ton podcast ?
Je suis parti sur 50% Jumpstyle 50% Early Hardcore. Les deux styles que j’apprécie le plus. Ne vous attendez pas à une intro du set toute mignonne, ça cogne dès le début !
Quels sont tes projets à venir ?
En terme de production j’ai une self-release qui est en cour de mixage. On est aussi en discussion avec DXPE pour une collaboration prochainement.Je prévoir aussi de sortir sur un label un son acid old school, avec un remix d’un de mes artistes favoris que je ne peux pas citer pour le moment. En termes de booking j’aimerais m’exporter plus à l’international.