Tirer avantage de cette période floue : c’est l’objectif que s’est fixé Entente Nocturne en lançant une étude pour mieux comprendre les collectifs franciliens. S’adressant aux acteurs de la scène alternatives en Île de France, l’étude a pour vocation de les rassembler et les valoriser.

Événements reportés et/ou annulés, les acteurs qui font vivre la scène électronique continuent pourtant de s’activer sur de nouveaux projets. C’est le cas des 26 collectifs qui composent Entente Nocturne, un festival parisien qui propose une fête libre depuis deux ans. Une vision utopique qui a séduite et rassemblée plus de 7000 personnes en 2019. C’est donc une notion commune qui anime les membres de cette organisation, désireux aujourd’hui de mettre en avant «la diversité, le dynamisme et l’apport à la vie culturelle francilienne des collectifs».

Le but de cette étude est d’avoir des données plus représentatives sur les collectifs afin de montrer que collaboration et solidarité sont deux caractéristiques indéniables du milieu alternatif des musiques électroniques. L’enquête s’appui aussi sur divers chiffres : le nombre de spectateurs cumulés, le nombre de bénévoles ou encore le nombre d’artistes internationaux invités. Les données recueillies permettront aussi de mieux comprendre l’évolution d’un collectif : de ses premiers événements à sa professionnalisation. Une croissance qui n’est pas toujours exponentielle et dont l’étude fera état pour tenter de comprendre les aspects à prendre en compte avant de se lancer.

Loin d’être une initiative isolée, cette étude s’inscrit dans un nouveau courant où la solidarité prime. Soutenu par Technopol et le SOCLE, le questionnaire est en ligne. À remplir et à partager.

Photo © Romain Guédé