Lefblom sort l’EP Doser, hommage à la culture du sampling
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Lefblom sort Doser sur le label anglais Attitude To Life. À travers cet EP singulier et polyvalent, l’artiste co-fondateur et résident du collectif GOGO GREEN transcende la rave la UK Garage et la prog avec une approche méthodique : les tracks aux rythmes entêtants habilement remixés par E-Talking, maître de la progressive house, sont un véritable hommage à la culture du sampling. Doser est composé de titres groovy, prêts pour les clubs, sanctuaires au cœur desquels Lefblom puise son inspiration.
Peux-tu te présenter ?
Hello ! Je suis Lefblom, DJ et producteur de musique club, résident et co-fondateur du collectif GOGO GREEN. Passionné par la musique électronique et le dancefloor, je puise mon inspiration dans l’énergie des clubs et la diversité des sons qui m’entourent.
Comment le projet de l’EP Doser est-il né ?
L’idée de cet EP est née de mon envie de produire des morceaux qui s’enchaînent naturellement dans mes sets et racontent une histoire. Après cinq ans de mix et quatre ans de production, et avec trois ans de résidence hebdomadaire au Gore, j’ai affiné mon style musical. J’ai commencé par “Doser”, puis sont venus “Make it Sound Bad”, “Dream Juice”, et “Out To Break”. Chacun de ces titres reflète un genre qui m’inspire, et je suis très heureux d’avoir réussi à les réunir dans un même projet.
E-Talking remixe un track de ton EP. D’où est venue cette collaboration ?
J’ai découvert E-Talking en diggant sur Bandcamp et j’ai tout de suite été séduit par son son, que j’ai beaucoup joué dans mes sets. J’ai eu l’occasion de l’inviter sur notre résidence au Gore en 2023, et le feeling est passé immédiatement. Nous avons gardé contact, et étant une grande source d’inspiration musicale et humaine pour moi, il m’a semblé naturel de lui proposer de remixer un track de l’EP. Il a choisi “Doser” et en a fait un banger progressif, drivé et précis, fidèle à son style !
Doser fait hommage à la culture du sampling. Peux-tu nous parlé du processus de création de cet EP ?
Pour ce premier EP, je voulais rendre hommage à la culture du sampling, que ce soit au niveau des voix, des synthés, ou des percussions. En général, je vais puiser mon inspiration dans mes vieux CD, que je rip et retravaille ensuite sur Ableton. C’est une pratique qui m’a toujours fasciné depuis mon enfance. En effet, à l’époque, je ripais des CD pour les écouter en boucle sur mon baladeur MP3, j’utilise d’ailleurs certains samples de ces sons dans mes productions. J’ai orienté mes compositions vers un son groovy, progressif, et parfois incisif pour capturer au mieux l’univers que j’avais en tête, tout en le rendant jouable en club.
Tu sors deux clips pour accompagner ta sortie, peux-tu nous en dire plus?
Pour accompagner la sortie de cet EP, j’ai voulu créer un univers visuel qui capture l’énergie et l’ambiance de mes morceaux. J’ai fait appel à mon ami Adam, réalisateur et chef opérateur, pour réaliser deux clips qui illustrent les titres « Dream Juice » et « Out to Break » . Nous nous sommes inspirés de l’esthétique des années 90, en utilisant des effets glitch et fish-eye pour apporter une touche rétro et immersive. Pour donner vie à cet univers, on a collaboré avec deux danseuses talentueuses, Romy et Imani, rencontrées au Gore. Leur performance ajoute une énergie unique et un dynamisme qui complètent parfaitement l’esprit de ces morceaux. J’ai hâte de partager ces vidéos avec vous !
Comment ta musique a-t-elle évolué depuis tes débuts dans la production ?
J’ai commencé par produire en même temps que je me lançais dans le mix, ce qui m’a permis d’expérimenter des sonorités organiques et percussives. Grâce à ma résidence au Gore, j’ai acquis une meilleure compréhension des mécanismes des tracks clubs, que ce soit au niveau de la composition, de l’arrangement, ou du mixage. En découvrant la scène club UK et en écoutant des sets d’artistes anglais, j’ai été fasciné par la richesse et la diversité des productions. Tout cela a nourri ma créativité, et aujourd’hui, je crée des morceaux influencés par mon environnement et mes inspirations personnelles.
Un mot de la fin ?
Je tiens à remercier le duo anglais Matrefakt pour leur confiance sur ce projet. Ils seront à mes côtés pour une grosse soirée le 5 octobre prochain au Gore. Venez nombreux, ça promet d’être mémorable !