Technopol Mix 073 | Vitaline

Vitaline, DJ et productrice, aime plonger dans les profondeurs éclectiques du Break, de la Bass, Trance, Drum et du Baile. Grâce à l’exploration de ces genres et à ses sets dynamiques, l’artiste a déjà su conquérir plusieurs labels : Matière, Union Trance Mission, Tustance, Minuit Rapide, ou encore ItinéraireBis, dont elle fait elle-même partie. La scène n’est pas non plus en reste. Vitaline a aussi joué dans plusieurs clubs français en passant du Rex Club, Macadam, Nexus, Kilomètre 25, Warehouse, 1988 Club, aux clubs européens, comme le Harbour (Lisbonne) et Vostock (Bruxelles).

 

Es-tu familière avec d’autres genres de musiques ?

J’ai pratiqué le piano classique durant 15 ans, ainsi que le saxophone jazz durant 5 ans. J’ai donc eu la chance de pouvoir découvrir ces univers très jeune. J’étais passionnée par le courant romantique au travers de Liszt, Chopin ou encore Schubert, mais aussi début 19ème par Rachmaninov. J’ai également beaucoup baigné dans le jazz de par ma pratique, mais également mes études en musicologie. J’ai également un attrait tout particulier à l’opéra. J’ai travaillé dans ce milieu comme chargée de production durant 5 ans avant de me mettre au DJing. Pour moi, c’est un art complet entre musique, costume, et mise en scène, qui possède finalement beaucoup plus de points communs avec la musique électronique que l’on ne le pense.

 

Un endroit où tu rêverais de jouer ? / Un label où tu rêverais de release une track ?

Je rêverais de jouer un jour au Dimensions Festival, situé en Croatie. Pour moi il réunit tous les critères, tant au spot incroyable, qu’à la line-up très riche et pleine de découvertes musicales.
J’aimerais beaucoup pouvoir release une track un jour sur le label Nehza Records de Roni. J’achète chacune des releases, dont la qualité et la richesse des textures et atmosphères a été au rendez-vous depuis le début.

 

Qu’as-tu préparé pour ce podcast ? Peux-tu nous parler un peu de ta sélection ?

Pour ce podcast, j’ai choisi une sélection de tracks diggées très récemment. On y retrouve beaucoup de break, bass, et des tracks avec de nombreuses percussions, jouant sur les textures et les sonorités. J’ai sélectionné des artistes qui m’ont pas mal inspiré ces derniers temps, tant pour composer mes sets que sur la production musicale : Destrata, Entrañas, Breaka ou encore Stolen Velour.

 

Plutôt festival ou club ? Pourquoi ?

Festival sans hésiter ! Je vais en festival depuis l’âge de 16 ans, c’est vraiment un environnement où je me sens bien. J’aime beaucoup pouvoir rester plusieurs jours sur le lieu, rencontrer d’autres artistes, les organisateurs mais aussi le public, pouvoir participer à l’aventure et vivre pleinement l’atmosphère de chaque festival, et découvrir tout ce qu’il a à offrir que ce soit en termes d’activités, de scénographie mais aussi de nourriture : c’est toujours une expérience qui éveille tous les sens.

 

Tu as récemment sorti un titre sur le label Aquatransmute. Comment cette track a-t-elle vu le jour et que signifie-t-elle pour toi ?

J’ai release cette track en mars, en featuring avec la chanteuse / rappeuse La Giù. Il s’agissait pour moi de la toute première collaboration de ce genre que je faisais. Et ça me tenait à cœur – et même pour des productions futures – de pouvoir collaborer avec des chanteur.ses. De pouvoir avoir une production totalement originale et unique. Et cette track m’a permis de réunir plusieurs univers que j’affectionne, avec un côté trancy, baile, tech et rap. Je remercie d’ailleurs Dance Divine, boss du label pour sa confiance, Anthony Gboi pour la première sur Bad Tips, ainsi qu’Aasi pour le mixing de la track.

 

Quels sont tes projets à venir ?

Pour 2024 je me suis fixée l’objectif déjà côté production de sortir davantage de collaboration avec des musicien.nes et chanteur.ses, mais également des remix, exercice encore assez nouveau pour moi. Je compte également m’expatrier davantage en dehors de la France, sur les scènes UK et néerlandaise.

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